Quelques photos de mon ami Bruno Biton, merci pour sa patience, et il en faut pour saisir ces incroyables machines volantes ds l’objectif.
ces oiseaux font partie de mes préférés, si tant est qu’il y en ait; d’abord parce qu’ils sont beaux, parce qu’ils représentent 2 types de vols aux antipodes l’un de l’autre, et parce que l’on vole souvent ensemble, les 2 sont migrateurs mais on se côtoie fréquemment ds le ciel des grands causses 6 mois / an!
le circaète jean le blanc, grand mangeur de serpent devant l’éternel, et le vif martinet insectivore!
remarquez la différence de voilure, le circaète a l’allongement (rapport envergure/surface porteuse)modéré pour lui permettre de voler lent et de faire le st esprit(vol stationnaire) lui permettant de repérer ses proies, et le noir martinet a l’allongement important lui permettant de voler vite et très vivement(ses ailes ressemblent à une faucille), il faut les voir virevolter a mach 12 ds le thermique, en groupes,la gueule ouverte pour gober de l’insecte!
d’ailleurs il vole en quasi permanence, y compris lors de ses phases de sommeil et ses migrations jusqu’en Afrique du sud.
tellement adapté a ça qu’il n’en a presque plus de pattes, juste la main griffue, ce qui lui interdit les re-décollage du plat, surtout avec les grandes ailes qu’il trimballe; si vs en voyez un par terre il suffit de le prendre ds sa main et il pourra partir!
sur une des photos on voit sa queue très déployée afin qu’il puisse virer rapidement, de vrais bolides
le blanc circaète, quand a lui, après avoir repéré sa proie, lui fond dessus et d’un coup de bec tue son serpent, ensuite, en quelques secondes il est capable de l’avaler au cours de son re-décollage, sauf s’il doit nourrir sa progéniture ou s’il a décidé de séduire une femelle, auquel cas il va laisser un bout de la queue dépasser afin qu’ils puissent l’extirper de la gorge!
observez ses rémiges(plumes de bout d’ailes) bien ouvertes afin de casser l’écoulement d’air en bout d’aile et diminuer la trainée!
merveilleuse nature!!